Premier procès de manifestants.

Selon les agences officielles FrasNews et IRNA, un premier procès d'une centaine de manifestants comprenant quelques personnalités politiques (un ancien vice président, deux anciens ministres et des responsables de partis réformateurs), vient de s'ouvrir. Les accusés n'ont pas eu droit à des avocats pour soutenir leur défense. D'après les premières déclarations, l'objectif de cette mise en scène, soigneusement médiatisée par les organes d'information du régime, est de démontrer que le soulèvement post-électoral a été fomenté par des puissances étrangères (Israël, Etats Unis, Grande Bretagne, etc). Le but de ce "procès" étant de tenter de disqualifier le mouvement réformiste de Moussavi et ses supporters de la "vague verte" pour enrayer le mouvement de protestation.

La présence des agences de presse étrangères est interdite, c'est l'agence officielle FarNews qui rend compte du procès en publiant les "témoignages" des accusés parfois avant qu'ils n'aient pris la parole à la barre !

Un procès dont la mise en scène est dans le plus pur style stalinien.