Avertissement de Brown et Netanyahu à l'Iran sur le nucléaire (Article de l'Express)
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue israélien Benjamin Netanyahu ont prévenu l'Iran mardi qu'il ferait l'objet d'un durcissement des sanctions de l'Onu en l'absence de coopération de sa part sur son programme nucléaire.
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne devraient demander à la Russie et à la Chine, lors de consultations fixées au 2 septembre, d'envisager une quatrième série de sanctions internationales - qui pourraient viser le secteur pétrolier de l'Iran - si Téhéran refusait de négocier sur le nucléaire.
"S'il n'y a pas d'autres progrès dans l'immédiat, je crois que le monde devra étudier à titre prioritaire un durcissement des sanctions contre l'Iran", a dit Brown lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés de Netanyahu.
Washington et ses alliés accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran nie en assurant borner son usage de la technologie nucléaire à la production d'électricité.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran mettre au point des armes nucléaires, Benjamin Netanyahu a répondu : "Il ne reste plus beaucoup de temps, il est tard, mais pas trop tard."
"Si la détermination des membres responsables de la communauté internationale est assez forte et ferme, quel que soit le moment, on pourra sécuriser l'avenir, et c'est à cela que va notre préférence", a ajouté le dirigeant israélien.
Netanyahu a aussi déclaré que l'élection présidentielle contestée du 12 juin en Iran avait montré que la classe dirigeante du pays n'avait pas le soutien du peuple et qu'elle était "bien plus faible que ne le font penser les apparences".
Le Conseil de sécurité de l'Onu a imposé à l'Iran trois trains de sanctions - en décembre 2006, mars 2007 et mars 2008 - dirigées contre des entreprises et des personnes liées au programme nucléaire.
Malgré les menaces de sanctions renforcées, les autorités iraniennes ont refusé maintes fois de limiter le programme.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit publier cette semaine un rapport qui influencera sans doute fortement la position de la communauté internationale.
Un diplomate en poste à Vienne a déclaré à Reuters que l'Iran n'avait pas augmenté le nombre des centrifugeuses qui enrichissent de l'uranium à sa centrale de Natanz depuis la fin mai. Le pays avait accru régulièrement sa capacité d'enrichissement au cours des trois années précédentes.
(Source : lexpress.fr via koutchoulou)
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue israélien Benjamin Netanyahu ont prévenu l'Iran mardi qu'il ferait l'objet d'un durcissement des sanctions de l'Onu en l'absence de coopération de sa part sur son programme nucléaire.
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne devraient demander à la Russie et à la Chine, lors de consultations fixées au 2 septembre, d'envisager une quatrième série de sanctions internationales - qui pourraient viser le secteur pétrolier de l'Iran - si Téhéran refusait de négocier sur le nucléaire.
"S'il n'y a pas d'autres progrès dans l'immédiat, je crois que le monde devra étudier à titre prioritaire un durcissement des sanctions contre l'Iran", a dit Brown lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés de Netanyahu.
Washington et ses alliés accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran nie en assurant borner son usage de la technologie nucléaire à la production d'électricité.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran mettre au point des armes nucléaires, Benjamin Netanyahu a répondu : "Il ne reste plus beaucoup de temps, il est tard, mais pas trop tard."
"Si la détermination des membres responsables de la communauté internationale est assez forte et ferme, quel que soit le moment, on pourra sécuriser l'avenir, et c'est à cela que va notre préférence", a ajouté le dirigeant israélien.
Netanyahu a aussi déclaré que l'élection présidentielle contestée du 12 juin en Iran avait montré que la classe dirigeante du pays n'avait pas le soutien du peuple et qu'elle était "bien plus faible que ne le font penser les apparences".
Le Conseil de sécurité de l'Onu a imposé à l'Iran trois trains de sanctions - en décembre 2006, mars 2007 et mars 2008 - dirigées contre des entreprises et des personnes liées au programme nucléaire.
Malgré les menaces de sanctions renforcées, les autorités iraniennes ont refusé maintes fois de limiter le programme.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit publier cette semaine un rapport qui influencera sans doute fortement la position de la communauté internationale.
Un diplomate en poste à Vienne a déclaré à Reuters que l'Iran n'avait pas augmenté le nombre des centrifugeuses qui enrichissent de l'uranium à sa centrale de Natanz depuis la fin mai. Le pays avait accru régulièrement sa capacité d'enrichissement au cours des trois années précédentes.
(Source : lexpress.fr via koutchoulou)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire