lundi 17 août 2009

En bref.

La publication du Journal de Karoubi Etemade Melli a été interdite ce Lundi après la publication d'un article de Karoubi répondant aux insultes qui lui ont été faite à propos de ses déclarations sur les abus commis sur les détenus. (Source : enduringamerica)

Rafsanjani a assisté à la cérémonie d'investiture du nouveau chef de la Justice, Sadegh Larijani, en présence d'Ahmadinejad :


Cet après-midi, des heurts possibles avec d'importantes forces de police en moto et des miliciens Basiji empêchant un rassemblement d'une soixantaine de personnes en face des locaux du journal Etemade Melli soutenant Karoubi.
L'agence Reuters parle d'un rassemblement d'environ 400 personnes.
Une dizaine d'arrestations Square Tajrish et des affrontements rue Satarkhan et rue Jomhori.
Tirs de gaz lacrymogènes.
Les gens scandent "Dieu est grand", "Mort au Gouvernement menteur", "Karoubi, nous te soutenons", la police frappe les manifestants.
Les manifestants se sont dirigés vers le Square 7 Tir.
Les manifestants scandent "Mort au Dictateur" :

En fin de soirée, le bilan est de 15 des arrestations et un bus a été attaqué.
Beaucoup de femmes parmi les manifestants, deux d'entre elles ont été sérieusement frappées dont une blessée au visage.

Des médias pro-gouvernementaux déclarent que le quotiden Etemade Melli, porte-parole de Karoubi, est désormais définitivement interdit de publication. On peut penser que cette mesure est destinée à éviter la publication des témoignages de viols et de tortures de prisonniers dont dispose Karoubi.
En cours de journée, l'agence Mehr News a rapporté la déclaration suivante du Procureur de la République :"Conformément à la loi... le journal Etemad-e Melli appartenant à Mr Karoubi a été suspendu jusqu'à nouvel ordre". (Reuters)

En fin d'après-midi, cette information a été démentie par le procureur de Téhéran.

Ce type de déclaration propagé par des médias pro-gouvernementaux puis suivi de démentis ou de déclarations contradictoires devient de plus en plus fréquent depuis quelques semaines, ce qui laisse supposer un grand désarrois et une profonde confusion au sein des institutions de l'Etat.

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