samedi 8 août 2009

Clotilde Reiss devant la Cours Islamique.



Le procès spectacle sur le soulèvement populaire consécutif à la fraude électorale a repris ce matin, il avait débuté le 1er Août avec la comparution d'une centaine d'accusés.

Parmi les accusés se trouve l'otage française Clotilde Reiss (photo), incarcérée depuis le 1er Juillet à la prison Evin de Téhéran, ainsi qu'une employée de l'Ambassade de France à Téhéran. Le Ministre des Affaires Etrangères a déclaré Samedi qu'il n'avait aucun commentaire à faire actuellement au sujet de Clotilde Reiss. Il a seulement précisé que le nom du membre de l'Ambassade de France détenu par les autorités iraniennes depuis mi-Juillet était Afshar.

Clotilde Reiss a déclaré au tribunal : "Je n'aurais pas dû aller aux manifestations illégales et je n'aurais pas dû envoyer les images. Je regrette. Donc je m'excuse auprès du peuple et du tribunal d'Iran et j'espère qu'ils me pardonneront". (Source : revolutionaryroad)

Hossein Rassam, membre de l'Ambassade Britannique, qui avait été libéré en Juillet contre une caution se trouve également parmi les accusés. Le Ministère des Affaires Etrangères Britannique a déclaré : "Cela est totalement inacceptable et contredit directement les assurances qui nous ont été données à maintes reprises par les autorités officielles iraniennes", il a ajouté : "Nous déplorons ces procès et les dites confessions de prisonniers qui ont été privés de leur droits humanitaires".
(Source : Agence Reuters)

Reportage de France 24 :


Une manifestation avec des accrochages avec la police se déroule autour du Tribunal. La manifestation a débuté vers 13 h (heure locale), par un rassemblement d'environ 800 personnes dont 120 à 130 membres des familles des accusés devant le Tribunal Révolutionnaire. La foule s'est peu à peu rassemblée lorsque les forces de sécurité sont soudainement intervenues et ont commencé à harceler et à insulter les gens. Vers 13h30 de nouvelles forces de sécurité se sont déployées autour du Tribunal et ont rempli les rues adjacentes. Les Gardes Révolutionnaires et les agents à moto sont devenus très menaçants mais les familles ont continué à scander des slogans "Mort au Dictateur". Ils ont amené les prisonniers en bus avec le visage couvert. La foule a continué à se rassembler et à marcher par groupes dans les endroits environnants pour atteindre trois à quatre mille personnes. Plusieurs ont été blessés par des coups de matraque, mais les commerçants leur venaient en aide par solidarité. (Source : iraniscc)
Des familles ont été arrêtées devant le tribunal.
Des affrontements dans la zone commerciale du Bazar, les gens refusent d'obéir et résistent à la police, des commerçants les soutiennent. Des groupes d'une centaine de manifestants tentent de les rejoindre. Les manifestants s'opposent aux forces de l'ordre qui utilisent des gaz lacrymogènes et les empêchent d'arrêter deux personnes.
Manifestations aussi dans le sud de Téhéran avec des affrontements.

Ce soir, pas d'éclairage dans les rues de Téhéran.

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