Le 23 Juillet dernier le cargo Russe Arctic Sea battant pavillon maltais quittait le port Finlandais de Pietarsaari pour Béjaïa en Algérie où il devait arriver le 4 Août chargé d'une cargaison de bois finlandais d'une faible valeur, de l'ordre d'un million d'Euros.
Le bateau disparaissait après avoir traversé la Manche et rapidement des navires de guerre et des sous marins de la marine Russe et de l'OTAN se mettaient à sa recherche dans les eaux internationales de l’Atlantique. Le 12 août, le président Russe Dmitri Medvedev ordonnait de "prendre toutes les mesures nécessaires pour retrouver et, si besoin est, libérer" le cargo et son équipage. Un expert Russe déclarait alors qu'une "cargaison secrète, bien plus chère et dangereuse" que du bois se trouverait à bord "et qu'"il semble qu'une troisième partie ne voulait pas que cette livraison soit assurée".
Le 17 Août, le bateau était repéré au large du Cap Vert avec son équipage sain et sauf.
Passons sur les divers épisodes politico-médiatiques qui ont pimenté ce feuilleton estival à suspense.
Un quotidien autrichien reprenait hier les rumeurs qui circulaient dans la presse israélienne, révélant que l'Arctic Sea transportait aussi des missiles anti-missiles sol-air S-300 et X-500 d'origine Russe chargés dans le port Russe de Kaliningrad au début de l'été et à destination de l'Iran via l'Algérie. Ce qui explique l'envoi par la Russie de plusieurs gros avions cargos pour récupérer les quinze hommes de l'équipage et les huit pirates et la visite éclair du président israélien Shimon Peres à Moscou le 18 Août dernier. Durant cette rencontre, Israël aurait également apporté à la Russie "des preuves concrètes que l'Iran et la Syrie fournissent des armes russes au Hamas et au Hezbollah".
Coup du Mossad ou "monstration" de la diplomatie Russe ? Quoi qu'il en soit, il semble bien que la Russie, bon gré mal gré, prenne des distances avec son allié iranien devenu peu fréquentable au regard de l'opinion internationale et le prive d'un arsenal anti-missiles ultra-moderne qui lui aurait permis de faire face à un éventuel raid aérien Israélien ou Américain.
Source : Agence France Presse
Le 17 Août, le bateau était repéré au large du Cap Vert avec son équipage sain et sauf.
Passons sur les divers épisodes politico-médiatiques qui ont pimenté ce feuilleton estival à suspense.
Un quotidien autrichien reprenait hier les rumeurs qui circulaient dans la presse israélienne, révélant que l'Arctic Sea transportait aussi des missiles anti-missiles sol-air S-300 et X-500 d'origine Russe chargés dans le port Russe de Kaliningrad au début de l'été et à destination de l'Iran via l'Algérie. Ce qui explique l'envoi par la Russie de plusieurs gros avions cargos pour récupérer les quinze hommes de l'équipage et les huit pirates et la visite éclair du président israélien Shimon Peres à Moscou le 18 Août dernier. Durant cette rencontre, Israël aurait également apporté à la Russie "des preuves concrètes que l'Iran et la Syrie fournissent des armes russes au Hamas et au Hezbollah".
Coup du Mossad ou "monstration" de la diplomatie Russe ? Quoi qu'il en soit, il semble bien que la Russie, bon gré mal gré, prenne des distances avec son allié iranien devenu peu fréquentable au regard de l'opinion internationale et le prive d'un arsenal anti-missiles ultra-moderne qui lui aurait permis de faire face à un éventuel raid aérien Israélien ou Américain.
Source : Agence France Presse
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