Que voyons nous sur la scène politique Iranienne depuis les dernières élections présidentielles et jusqu'à présent, sinon un état islamique chiite qui tente de se sauver lui-même malgré ses propres divisions internes.
Il ne fallait pas s'attendre à ce que Rafsandjani prenne franchement position en faveur de la rue contre le système, Rafsandjani n'est pas un anti-Khamenei. Il tente de réunir par la carotte plutôt que par le bâton (méthode Khamenei) le troupeau égaré. Rafsanjani, ancien président battu par Ahmadinejad en 2005, soutient le second candidat malheureux Mir Hossein Mousavi qui est un homme politique religieux et une figure éprouvée de la République Islamique depuis ses origines, puisqu'il a été, entr'autre, premier Ministre de Khomenei auquel il se réfère encore dans ses déclarations.
Mousavi est la carotte que Rafsanjani agite pour ramener les brebis turbulentes au bercail.
N'oublions pas que s'il échoue, il reste encore l'ecclésiastique Karoubi, troisième candidat malheureux aux élections simulées, qui n'a toujours pas jeté l'éponge.
Le peuple, exaspéré par l'ampleur de la fraude, a probablement été très déçu par l'adhésion partisane du Guide Suprême Khamenei à la fraude. Sa position de recours spirituel au-delà des querelles politiques partisanes et de gardien de la morale, islamique en l'occurence, s'est effondrée le 15 Juin pour faire place à celle d'un dictateur politique responsable de la répression sanguinaire.
Que voit-on depuis le 12 Juin ?
Une jeunesse et une middle-class qui ne fait pratiquement aucune référence à l'Islam dans ses slogans et qui demande de plus en plus clairement une Démocratie séculièire (laïque) à l'occidentale et la disparition du "régime des Mollahs". Or, il n'y a pas "d'homme providentiel" de ce côté là, ou alors on ne le voit pas. Cela rend probablement la situation assez différente de celle de 1979.
La question est bien : le système Islamique va t-il s'effondrer brutalement, comme celui du Shah en 1979, ou va t-il passer par une phase de réformes avec Mousavi ? Mais c'est bien le régime Islamique dans ses fondements qui est menacé et qui se disloque peu à peu comme le déplorent les religieux iraniens de tous bords.
Le peuple crie "Liberté, Liberté", comme il l'a déjà fait ailleurs dans les régimes communistes et avec les solutions diverses que l'on connaît.
Nous, Français des sans-culottes aux tranchées de Verdun, ne pouvons pas rester indifférents à la lutte et aux sacrifices de la jeunesse iranienne pour la Liberté et la dignité.
Il ne fallait pas s'attendre à ce que Rafsandjani prenne franchement position en faveur de la rue contre le système, Rafsandjani n'est pas un anti-Khamenei. Il tente de réunir par la carotte plutôt que par le bâton (méthode Khamenei) le troupeau égaré. Rafsanjani, ancien président battu par Ahmadinejad en 2005, soutient le second candidat malheureux Mir Hossein Mousavi qui est un homme politique religieux et une figure éprouvée de la République Islamique depuis ses origines, puisqu'il a été, entr'autre, premier Ministre de Khomenei auquel il se réfère encore dans ses déclarations.
Mousavi est la carotte que Rafsanjani agite pour ramener les brebis turbulentes au bercail.
N'oublions pas que s'il échoue, il reste encore l'ecclésiastique Karoubi, troisième candidat malheureux aux élections simulées, qui n'a toujours pas jeté l'éponge.
Le peuple, exaspéré par l'ampleur de la fraude, a probablement été très déçu par l'adhésion partisane du Guide Suprême Khamenei à la fraude. Sa position de recours spirituel au-delà des querelles politiques partisanes et de gardien de la morale, islamique en l'occurence, s'est effondrée le 15 Juin pour faire place à celle d'un dictateur politique responsable de la répression sanguinaire.
Que voit-on depuis le 12 Juin ?
Une jeunesse et une middle-class qui ne fait pratiquement aucune référence à l'Islam dans ses slogans et qui demande de plus en plus clairement une Démocratie séculièire (laïque) à l'occidentale et la disparition du "régime des Mollahs". Or, il n'y a pas "d'homme providentiel" de ce côté là, ou alors on ne le voit pas. Cela rend probablement la situation assez différente de celle de 1979.
La question est bien : le système Islamique va t-il s'effondrer brutalement, comme celui du Shah en 1979, ou va t-il passer par une phase de réformes avec Mousavi ? Mais c'est bien le régime Islamique dans ses fondements qui est menacé et qui se disloque peu à peu comme le déplorent les religieux iraniens de tous bords.
Le peuple crie "Liberté, Liberté", comme il l'a déjà fait ailleurs dans les régimes communistes et avec les solutions diverses que l'on connaît.
Nous, Français des sans-culottes aux tranchées de Verdun, ne pouvons pas rester indifférents à la lutte et aux sacrifices de la jeunesse iranienne pour la Liberté et la dignité.
(Photo : Rafsanjani à la prière du vendredi, sous les portraits des Ayatollahs Khomenei et Kamenei/AP)
Extrait d'un reportage de France 2 sur l'Iran :
Source : http://www.youtube.com/
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