mercredi 29 juillet 2009

Attaque du camp d'Ashraf.

Attaque du camp de réfigiés moudjahidines iraniens d'Ashraf en Irak par la police irakienne, le 28 Juillet :

Source : http://www.youtube.com/

Cette attaque a fait 260 blessés et 50 arrestations selon la police irakienne et six morts selon le CNRI.
Le camp d'Ashraf, au nord-est de Bagdad et à 80 km de la frontière avec l'Iran, regroupe environ 3.500 moudjahidines iraniens et sympatisants. Les moudjahidines du peuple d'Iran (PMOI) constituent la branche armée du Conseil national de la résistance Iranienne (CNRI) en exil, dont la présidente est Maryam Radjavi.
Les réfugiés d'Ashraf sont prêts, comme d'autres exilés Iranien à retouner en Iran sous la protection de l'ONU et de la Croix Rouge (CICR).
Après l'invasion de l'Irak en 2003, l'armée américaine a désarmé les combattants d'Ashraf en se portant garante de la protection de leurs droits humanitaires.

La police charge les réfugiés avec des véhicules blindés :

Source : http://www.youtube.com/

Selon le gouverneur de la province Irakienne de Diyala, le bilan de l'assaut est de 8 morts et d'au moins 400 blessés parmi les Iraniens et de 17 blessés parmi les forces de sécurité Irakienne.
Les forces américaines présentes en Irak déclarent ne pas être au courant et surprises par cette attaque qui semble avoir été télécommandée depuis Téhéran (Khamenei).
Larijani, le chef du parlement Iranien a applaudi l'attaque qui "bien que tardive, l'action du gouvernement Irakien est digne d'éloges".
Le commandant de forces américaines en Irak a déclaré "nous ne savions pas qu'ils allaient faire ça", "nous n'avons pas été prévenus", il a ajouté qu'il ne s'opposait pas à l'assaut du camp tant que les troupes traitaient les résidents humainement.
Selon un résident du camp, les troupes Irakiennes sont intervenues avec des véhicules militaires américains tandis qu'un petit contingent de soldats américains stationnaient à l'extérieur du camp, "ils n'ont pas bougé le petit doigt, ils ont seulement pris des photos" a t-il précisé.
Les Irakiens ont déclaré qu'ils souhaitaient installer un poste de police à l'intérieur du camp pour contrôler ses activités et qu'ils avaient eu recours à la force après l'échec des négociations, comme première étape avant l'expulsion définitive des résidents.
Source : washingtonpost.com

Le reportage de France 3 :

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